lundi 4 août 2014

LES COUPLES FARCATTRAPES (2)

Voici des duos sous l' influence, non plus de l'amour - eros- mais de l'amour - philia -.


Les figuratifs n°1

Le nom figuratif n'est pas utilisé pour signifier le parti-pris du travail
mais comme une connivence linguistique laxiste avec le mot figurant
 lorsqu'il s'agit de personnages qui vont enrichir l'univers du cirque, dans la parade notamment.
 Il s'agit  ici, aussi bien dans la narration que dans la réalité qui sert d'inspiration
d'un père et de son fils.
Ils portent des harnais avec des ailes d'anges qui sont partie intégrante de leur costume.


Lors de la mise en travail de ce tableau, les modèles père et fils
ont eu une influence déterminante sur la mise en scène.
Le père, colosse blond aux yeux bleus était mon coiffeur.
Lorsque la séance de pose a eu lieu, la maman était présente  hors champ
pour veiller au grain.
Tout démarrait sous les meilleurs hospices quand pour une raison inconnue,
le bébé s'est mis à pleurer.
Seule,  l'incontournable " tototte " a pu le calmer.
C'est ainsi qu'au fur et à mesure du travail, j'ai décidé de l'inclure
 dans le tableau comme un élément  anecdotique et poétique résolument contemporain.


Les figuratifs n°2

Une autre histoire de père et fils.
Le jeune garçon a convaincu son père de faire le "dada".
Encore une fois, la scène se situe dans une hypothétique coulisse.
 Il s'agit d'un moment volé à l'issue de la représentation.
 Les deux personnages portent encore leurs fraises façon XVII e siècle et souvent apparenté au costume de clown blanc.
Il y a ici l'influence des tableaux historiques montrant
le roi de France Henri IV jouant avec ses enfants
mais aussi les visions récurrentes des esprits de "La tempête "
de Shakespeare tels que les a mis en scène Peter Greenaway
dans son film " Prospero's books".


Bruno qui incarne le père était un ouvrier spécialisé
dans la fabrication de chaussure haut de gamme.
C'est son fils de cinq qui joue au cavalier.
Le jeu est -il voulu ou subi ?
L'expression du père après son numéro de clown laisse
à penser qu'il voudrait se reposer mais ne résiste pas au plaisir  de voir le triomphe
qui se lit sur le visage du petit porteur d'oriflamme.


Zoomachie

Il y a mise ne scène de petits personnages mi-humain mi animal
qui font partie de l'imaginaire.
La référence sousjacente à l'univers de Peter Pan
de James Barry n'est en aucun cas fortuite.
 La future jeune fille  se  rêve en sirène et le garçonnet se voit "enfant sauvage, petit lycanthrope.
Ce tableau appartient à Martine, mère de mes enfants.

C'est Joy, ma fille alors âgée de 13 ans qui est la petite sirène.



Mon fils  Douglas Day alors dans sa dixième année, incarne le chat sauvage,
un rien chat du Chester






La notion d'amour sous-entend celle de l'amour trahi, de l'amour blessé,
 de la rivalité entre deux jeunes coqs
pour les yeux d'une belle.


XVI à XIV

Parmi les duos, un combat...
combat entre deux rivaux, nouveaux sumos.
C'est le duel pour l'honneur.
Dans la foule qui observe, on compte les points.
Les adversaires sont à bout de forces.
Qui va gagner ?
La rivalité des antagonismes masculins
 est exacerbée, soulignée par le port des étuis péniens à pois et à rayures,
drôles et  ridicules à la fois mais néanmoins turgescents.
Ironie de l'histoire, Michaël et Eric , les deux modèles protagonistes ne se sont jamais rencontrés.
Chacun a joué son rôle sans l'autre, à l'aveugle.



































.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire