Les mois de SEPTEMBRE et OCTOBRE sont restés jusqu'à présent à l'état de phrases , de gribouillis et d'entassements d'images d'inspiration découpées et collées dans des carnets.
Le mois de NOVEMBRE est sous influence japonaise. Le fond avec la répétition du motif géométrique japonais est en papier marouflé sur le bois comme le serait un écran de paravent. Les deux carrés qui entourent l'homme sont comme deux empreintes de tampons asiatiques.
Dans ce tableau le personnage m'est en quelque sorte étranger et ce pour la première fois dans la série. Peu à peu en cours de travail le tableau est devenu autonome. Il a dicté sa vérité.
Le foulard mordu aux commissures des lèvres est un signe de plaisir érotique extrême dépeint dans de très nombreuses estampes nippones
La référence au plaisir sexuel du visage est contrebalancée par le pénis enveloppé de pansements de l'individu assis. Les bras sont liés dans le dos et la multiplication des jambes évoquent une douleur violente ressentie dans le bassin.
C'est aussi un attitude d'attente. Le gris domine pour accentuer un état de léthargie engendré par l’anesthésie nécessaire à l'opération chirurgicale pratiquée.
Les interrogations sur la virilité, sur le caractère offensif du membre masculin et la peur de la perte du désir sont au cœur de ce tableau.
NOVEMBRE
1993
Technique mixte sur bois aggloméré
150 x 200
Le mois de NOVEMBRE est sous influence japonaise. Le fond avec la répétition du motif géométrique japonais est en papier marouflé sur le bois comme le serait un écran de paravent. Les deux carrés qui entourent l'homme sont comme deux empreintes de tampons asiatiques.
Dans ce tableau le personnage m'est en quelque sorte étranger et ce pour la première fois dans la série. Peu à peu en cours de travail le tableau est devenu autonome. Il a dicté sa vérité.
Le foulard mordu aux commissures des lèvres est un signe de plaisir érotique extrême dépeint dans de très nombreuses estampes nippones
La référence au plaisir sexuel du visage est contrebalancée par le pénis enveloppé de pansements de l'individu assis. Les bras sont liés dans le dos et la multiplication des jambes évoquent une douleur violente ressentie dans le bassin.
C'est aussi un attitude d'attente. Le gris domine pour accentuer un état de léthargie engendré par l’anesthésie nécessaire à l'opération chirurgicale pratiquée.
Les interrogations sur la virilité, sur le caractère offensif du membre masculin et la peur de la perte du désir sont au cœur de ce tableau.
NOVEMBRE
1993
Technique mixte sur bois aggloméré
150 x 200
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